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Le syndrome de la cabane ou de l’escargot refait écho ces dernières semaines, beaucoup sont les personnes ressentant de la peur au moment de se déconfiner et se confronter au monde extérieur, surtout pour celles qui étaient déjà fragiles.

Dans le contexte actuel et après avoir vécu une période de grandes incertitudes tout le monde peut se sentir angoisser à l’idée de sortir, d’amener ses enfants à l’école, de retourner au travail… surtout qu’on nous a bien fait comprendre que cet isolement nous permettait de nous protéger nous et nos proches. Le risque est que l’anxiété que l’on ressent devienne chronique et se généralise en trouble anxieux.

Voici certains ressentis pouvant évoquer un éventuel syndrome de la cabane : pic de stress lorsqu’il s’agit de ressortir à l’extérieur, peur d’être dans un espace clos, angoisse de refréquenter d’autres personnes, de ne se sentir protégé que chez soi ou encore grande fatigue émotionnelle et perte de motivation…

La meilleure attitude à adopter est de se fixer des petits objectifs et d’essayer de les atteindre progressivement. Commencer par avoir un rythme journalier dans lequel vous allez inclure du temps de sorti. D’abord dans sa rue, puis vous allez élargir la distance progressivement. L’anxiété va baisser à mesure que le sentiment de danger va diminuer. N’hésitez pas à en parler à un spécialiste qui vous aidera à mentaliser les trajets et à trouver des outils pour mieux vivre ce déconfinement.

Magda Fontova
Praticienne en Gestalt Thérapie à Toulouse